Accident

Accident de voiture

Un accident de voiture est un véritable traumatisme pour le corps humain même si selon vous, il n’a pas été important et qu’aucune lésion n’est visible sur les radio. En effet, l’onde de choc reste inscrite dans le corps de l’accidenté et entraîne des douleurs et des troubles plus ou moins tardivement.

Lors d’un accident de voiture, le conducteur et les passagers sont maintenus par leur ceinture de sécurité qui fixe le bassin sur le siège et croise le thorax au niveau du sternum. Lors du choc, en plus des pressions qui vont s’exercer sur ces zones, la partie inférieure corps subit une violente accélération, la tête va être projetée en arrière et les cervicales en avant. C’est ce qu’on appelle « coup du lapin » ou « whiplash injury ». Les membranes et les ligaments du crâne et de la colonne vertébrale sont mis en tension.
Ensuite, il y a une décélération du mouvement, les os du bassin vont s’encastrer entre eux, tout comme ceux du crâne.

C’est une lésion totale pour le corps qui n’était pas préparé à ce choc.
Ceci va provoquer sur l’ensemble du corps, des symptômes et douleurs (maux de tête, nausées, vomissements, vertiges, lombalgies, sciatiques, insomnies, état dépressif, .), parfois à retardement.

La dure-mère est une sorte de corde reliant le crâne au bassin en passant dans la colonne vertébrale.
En raison de ce rapport anatomique particulier, un choc sur les fesses peut occasionner des problèmes crâniens à distance (maux de tête, vertiges, anxiété, trouble du sommeil, nausées, vomissements, état dépressif.).
De même un choc à la tête peut provoquer des douleurs en bas du dos.
C’est cet axe entre le crâne et le sacrum que l’ostéopathe va spécifiquement travailler, en plus de ré informer le système proprioceptif.

D’autres traumatismes peuvent avoir les mêmes effets qu’un accident de voiture : rater une marche d’escalier ou un trottoir, une chute sur les fesses, les auto-tamponneuses, un choc sur la tête ou toute chute violente.

Quand nous consulter :
  Après tout accident, même en l’absence de douleur ou de signes radiologiques la peur, l’émotion ont pu bloquer la respiration, gêner le fonctionnement du diaphragme (muscle de la respiration s’attachant sur les côtes et les vertèbres) et entraîner des compensations douloureuses.
     Traumatisme crânien avec ou sans perte de connaissance.
     Douleurs vertébrales (cervicales, dorsales ou lombaires).
     En cas de perte de mémoire, troubles de la vue, de l’audition, de l’olfaction, insomnies, vertiges, maux de tête.
     Contusions et séquelles de fractures.
     Des sensations d’angoisse, d’oppression.
     Des douleurs au niveau du sternum, des gênes et des douleurs respiratoires (ayant pu être causées par la ceinture de sécurité).
     Fatigabilité, baisse de tonus, état dépressif.